Potentielle interception de PANs au dessus du cercle arctique

De nouvelles déclarations ont été faites par le journaliste australien Ross Coulthart sur la chaîne américaine NewsNation concernant une potentielle interception de PANs en février dernier. D’après ses sources, l’évènement se serait déroulé le 1er février 2023 au-dessus du cercle arctique, soit 3 jours avant qu’un “Ballon” espion chinois ne soit abattu par les forces américaines.

Entre 8 et 9 objets auraient été repérés par le NORAD. L’agence aurait ensuite envoyé plusieurs chasseurs aériens pour tenter d’intercepter les objets, sans succès. Les 3 sources du journaliste indiquent que les objets auraient échappé aux chasseurs américains en volant à « très haute vitesse ».

Ces informations sont corroborées par Christopher K. Mellon, ancien secrétaire adjoint à la défense pour le renseignement américain sous les administrations Clinton et Bush.

Coulthart : « J’ai entendu dire que des avions de chasse avaient été déployés par le NORAD pour s’attaquer à ces objets et qu’on les avait vus s’éloigner, apparemment à grande vitesse. Avez-vous entendu ces allégations ? Je l’ai entendu de la part de trois personnes différentes ».

Mellon : « Oui, j’ai entendu la même chose et de la part d’une personne qui aurait des raisons plausibles de savoir. Mais cela renvoie à un problème beaucoup plus vaste, à savoir le manque d’informations de l’armée de l’air sur l’UAP en général. »

Ayant interrogé le Pentagone sur cet incident, Ross Coulthart sera redirigé vers le NORAD par le département de la défense. L’information sera alors niée par le NORAD qui précise que certains chasseurs étaient effectivement en déplacement dans la zone ce jour-là mais sans qu’aucune manœuvre d’interception ne soit effectuée.

« Le NORAD n’a pas fait décoller d’avions de chasse au-dessus du cercle polaire arctique le 1er février 2023 pour intercepter les UAP signalés. Certains avions du NORAD ont commencé à retourner à leurs bases d’origine depuis plusieurs endroits de l’Arctique, notamment la base aérienne de Thulé, aujourd’hui base spatiale de Pituffik, à partir du 1er février, car ils avaient participé à l’opération NOBLE DEFENDER. L’opération s’est déroulée du 15 au 31 janvier 2023 ».

Ce nouveau cas, inconnu jusqu’à aujourd’hui, relance le sujet sur les différents objets abattus en février dernier suite au ballon chinois. Ross Coulthart revient donc sur le cas de l’objet abattu en Alaska le 10 février 2023 pour lequel, à ce jour, aucune explication ou confirmation n’a été donnée par l’administration américaine sur son origine.

Le journaliste précise que cet objet en particulier présentait des caractéristiques anormales d’après ses sources. Il semblerait notamment qu’il ait interféré à distance avec les senseurs des chasseurs venus l’intercepter.

Coulthart : « De plus, les médias ont rapporté qu’il y avait quelque chose d’anormal à propos de l’objet de l’Alaska en particulier, qui a en quelque sorte interféré à distance avec les systèmes de détection des avions de chasse américains qui ont tenté de l’intercepter. »

Plus surprenant encore, lorsque cet objet fut abattu, le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, avait assuré que des opérations de récupération allaient avoir lieu.

Kirby : « Il est tombé non seulement dans notre espace territorial, mais aussi sur ce que nous pensons être de l’eau gelée. Un effort de récupération sera donc fait. »

Il est important de noter que 8 mois plus tard, aucune déclaration n’a été faite concernant l’origine de cet objet. Il n’y a aucune certitude que l’objet fût même récupéré.

Encore plus intéressant, tandis que le public fût orienté à penser que les objets abattus en février dernier furent détectés uniquement après ajustement des capteurs du NORAD, suite à l’interception du ballon chinois, ce nouveau cas autour du cercle arctique semble prouver le contraire.

Si cette rencontre rapprochée du 1er février est avérée, les forces aériennes américaines ont donc tenté des manœuvres d’interceptions d’objets inconnus avant la mise à niveau des radars américains.

On pourrait donc s’interroger sur le nombre de cas d’interceptions récentes d’objets anormaux dans le ciel encore classifiés à ce jour.

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