2024-02-18 Ufo à Rome : un nouveau livre sur les rapports d’observation d’OVNI dans la « Ville éternelle »

Le dernier livre de l’ufologue Francesca Bittarello s’intitule « UFO a Roma  » (Ovni à Rome) et est entièrement consacré aux rapports d’observation survenues sur le territoire de la capitale italienne dans la seconde moitié du vingtième siècle.

S’appuyant sur les vastes archives de rapports collectés pendant plus de quarante ans par le Centre italien d’études ufologiques (CISU), l’auteur a analysé chaque cas en essayant d’expliquer ce qui a pu causer l’observation. Il n’est pas évident qu’un témoin, en présence d’un phénomène aérien anormal, prenne la peine de raconter son cas à d’autres personnes. C’est pourtant ce qui se passait, plus souvent qu’on ne l’imagine, à l’âge d’or des « soucoupes volantes », lorsque les journalistes faisaient leur travail en allant interviewer les témoins, bien plus sérieusement que ce que l’on peut lire dans les journaux aujourd’hui.

L’avant-propos est rédigé par le général d’armée Domenico Rossi, ancien membre du Parlement et sous-secrétaire à la défense, qui décrit les bureaux de la défense italienne chargés de recueillir les signalements d’objets volants non identifiés, sans qu’aucune étude scientifique digne de ce nom ne s’ensuive.

Auteur Francesca Bittarello avec son livre

La région du Latium a reçu jusqu’à présent plus de 2 750 rapports d’OVNI (sur un total d’environ 34 000 au niveau national). Plus de la moitié (1 520) proviennent de la province de Rome, et près de 1 000 de ces observations ont eu lieu dans la capitale elle-même.

Comme dans le reste de l’Italie, 60 % des observations sont des lumières nocturnes (phénomènes lumineux vus à distance dans le ciel nocturne), moins de 20 % sont des objets diurnes et 5 % seulement sont des rencontres rapprochées (lorsque la distance entre le phénomène et la personne en forme est inférieure à 250 mètres). Les 15 % restants sont des phénomènes « para-ufologiques » (traces au sol sans OVNI, entités humanoïdes solitaires, photographies montrant des objets ou des lumières non observés visuellement).

Ces observations ne sont que la partie émergée de l’iceberg : sur la base de l’enquête réalisée par Doxa pour le compte du CISU en 1987, on peut estimer que le nombre d’observations de phénomènes aériens non identifiés par des témoins est au moins 100 fois plus élevé (6,5 % de la population adulte, soit 3,5 millions de personnes).

L’analyse de Bittarello montre une écrasante majorité d’explications naturelles ou technologiques ainsi que des erreurs d’interprétation de la part des témoins. Celles-ci représentent environ 95 %, tandis que les cas réellement inexpliqués représentent environ 5 % du total : pas plus de 50 au total.

Le résultat de la lecture de cet intéressant ouvrage, qui sera suivi d’un second sur les années 2000 et suivantes, est exactement le suivant : il n’est pas nécessaire de croire que toutes les observations d’OVNI font référence à des rencontres extraterrestres avec des entités, mais il faut procéder à une analyse empirique rigoureuse de chacune d’entre elles, en essayant de trouver une explication chaque fois que cela est possible, si l’on veut comprendre la réalité du phénomène OVNI.

Le livre « UFO a Roma » (120 pages) est publié par LuxCo Edition.

Laisser un commentaire