Le député Tim Burchett, réputé pour son engagement en faveur du lever du secret sur les OVNI, a récemment accordé une interview exclusive à Chrissy Newton pour The Debrief, et publiée le vendredi 2 juin.
L’Homme du Tennessee
En tant que l’une des voix les plus fortes du Congrès en faveur de la transparence des informations relatives aux OVNI, M.Burchett a attiré l’attention à la fois du public et de ceux intéressés par ce sujet. Il a obtenu une licence en éducation de l’université du Tennessee, et avant d’entamer sa carrière politique nationale, Burchett a été maire du comté de Knox, dans le Tennessee.
Tim Burchett est actuellement membre du Congrès américain représentant la deuxième circonscription du Tennessee au sein du House Oversight & Accountability Committee, qui comprend des sous-comités axés sur la cybersécurité, les technologies de l’information et l’innovation gouvernementale, ainsi que sur les opérations gouvernementales et les ressources humaines fédérales.
En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, et plus particulièrement de la sous-commission pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie centrale, où il occupe le poste de vice-président, et de la sous-commission pour la surveillance et le suivi. En outre, M. Burchett fait partie de la commission des transports et des infrastructures de la Chambre des représentants et participe aux sous-commissions de l’aviation, des autoroutes et des transports en commun, des chemins de fer, des oléoducs et des matières dangereuses.
Ces domaines offrent au député Burchett l’occasion d’engager des discussions sur les OVNI, par l’angle de la coopération internationale et de la sécurité aérienne. Il est encore rare qu’un membre du Congrès en activité parle ouvertement des OVNI, car le sujet est souvent accueilli avec scepticisme ou simplement considéré comme ne faisant pas partie du discours politique acceptable.
Des Briefings Secrets
À ce sujet, il a récemment confirmé dans une autre interview qu’il avait reçu un briefing secret en Floride, au cours duquel il a « parlé avec les pilotes et ils ont décrit ce qu’ils ont vu sous la surveillance du gouvernement ». Pour illustrer la manière dont Washington contrôle l’accès à l’information, il explique :
« Si Matt Gaetz n’avait pas été là, nous n’aurions pas été briefés parce qu’ils nous ont refoulés quand nous sommes arrivés là-bas. Ils avaient commencé à nous informer sur quelque chose de très important, mais le fait que nous venions là-bas, ils n’allaient pas l’autoriser à se produire. […] Un appel a été passé à Washington, et Washington les a appelés et leur a dit ‘Donnez-leur la permission’ […] Vous verrez, quand je commencerai à me rapprocher des choses vraiment intéressantes, quelqu’un commencera à me tirer dessus. […] C’est comme ça qu’ils font pour détruire les gens, c’est la réalité et je ne pense pas que les gens réalisent que c’est la réalité ».
Décrivant l’image infrarouge d’un engin montrée à Gaetz, Tim Burchett a déclaré : « Sa signature thermique se trouvait sur le bas de l’engin, il s’agissait d’une cloche allongée ou d’une forme de type soucoupe comprimée et il y avait des choses particulières sur l’engin ».
Dans une autre interview, il a expliqué pourquoi il était convaincu de la réalité des OVNIS : « Il n’y a pas de trace de trainées, ça peut tourner, et j’ai parlé à trop de pilotes […] les gens m’envoient des photos d’OVNI et d’autres choses, et j’ai accès à des gens qui ont analysé plusieurs d’entre elles, et sur une chose, il y en avait trois différentes, l’une d’entre elles, ils ont dit que ce n’était pas le cas, mais pour deux d’entre elles, ils ont dit que c’était définitivement quelque chose qui n’était pas de ce monde ».
Matt Gaetz, le député de l’état de Floride, a déclaré dans une récente interview : « J’ai vu des preuves de l’existence d’engins qu’aucun de nos alliés, adversaires ou même notre pays ne possède à ma connaissance. J’ai vu ces engins pris par des équipages qui s’en sont approchés de très près et nous nous demandons pourquoi ces informations ne sont pas plus largement mises à la disposition du peuple américain ».
L’Engagement du Politique
L’interview du Debrief commence avec le député Tim Burchett qui explique son intérêt pour les mystères. Il poursuit en racontant comment il a fait la une des journaux lorsqu’un journaliste de TMZ lui a demandé ce qu’il pensait du rapport sur les OVNI et qu’il a répondu : « Je pense que c’est une blague, je pense que c’est une dissimulation, plus de gens croient aux OVNIS qu’ils ne croient au Congrès, [le rapport] sera tellement expurgé qu’il aura l’air d’un morceau de gruyère ». Il évoque ensuite ouvertement le fait que des citoyens très crédibles l’appellent pour lui signaler que les agences américaines leur ont interdit de parler de leurs observations d’OVNI. Il ajoute ensuite : « Plus je creuse la question, plus je vois la dissimulation au grand jour, et je pense que la transparence est une bonne chose » :
« Si le public ne s’engage pas, ils continueront à déformer la vérité, les marionnettistes continueront à tirer les ficelles. Ils marginalisent les gens comme moi, se moquent de moi et essaient de me provoquer, et je reçois des coups de semonce sur internet, mais si les gens comme moi ne font rien, imaginez ce qu’ils pourraient dissimuler d’autre […] Je pense que certains de nos membres sont compromis […] C’est un problème énorme, le public est préoccupé par cela, c’est de la cupidité, c’est du pouvoir, c’est de la technologie »
Il poursuit, en déclarant à propos de la récente interview du Dr Garry Nolan pendant la conférence SALT :
« Il était censé obtenir du matériel provenant « d’ailleurs » et a été bloqué, […] c’est tout simplement comme ça que les choses se passent à Washington ».
Il établit ensuite un parallèle entre la supposée dissimulation d’informations sur les OVNI et le fait que les documents relatifs à l’assassinat de Kennedy sont encore aujourd’hui tenus secrets, et ajoute :
« Si vous disposez d’une technologie « d’ailleurs » ou d’une technologie extraterrestre, selon le cas, et que vous faites de la rétro-ingénierie dessus, vous disposez alors d’une quantité incroyable de pouvoir et d’argent, et je pense que nous ne faisons qu’effleurer la surface »
Une telle phrase rappelle une citation célèbre de Harry Reid, sénateur du Nevada et géant de la politique américaine : à la question de savoir si les preuves de l’existence d’OVNI n’avaient pas encore été divulguées publiquement, Reid a répondu : « Ce que je dis, c’est que la plupart d’entre elles n’ont pas encore vu la lumière du jour ».
L’interview se poursuit en examinant son point de vue sur les premières auditions sur les PAN qui ont eu lieu en mai 2022 :
« L’un des pilotes, je crois, était dans le public, et il a dû avoir de fausses accréditations pour entrer, ils n’allaient même pas laisser entrer le gars, un pilote américain, le meilleur au monde, et ils n’allaient même pas le laisser témoigner […] c’est juste une dissimulation du début à la fin. »
En ce qui concerne l’impact sur la population qu’une possible prise de conscience que les OVNIs pourraient être des vaisseaux extraterrestres pourrait avoir, il déclare : « Nous pouvons le gérer, cela ne va pas bouleverser mes croyances religieuses ou mes idéaux ». Il poursuit en faisant référence à des textes religieux qui décriraient des rencontres rapprochées, mais il insiste sur le fait que, pour lui, les PAN proviennent « d’une autre vie formée quelque part ailleurs ».
Un Silence Assourdissant
Plus tard dans l’interview, on demande à Tim Burchett ce qui pourrait faire bouger les lignes à propos des PAN, ce à quoi il répond :
« La parole ne vaut rien, et il faut que quelqu’un de l’intérieur, un lanceur d’alerte, ou quelqu’un d’autre, sorte de l’ombre et nous fournisse des informations. J’ai parlé à des pilotes qui m’ont dit qu’ils avaient détruit des preuves, qui devaient être des sortes de film, car s’ils les rapportaient, ce qu’ils avaient filmé, ils feraient l’objet d’un débriefing, qui consisterait probablement en un interrogatoire de 12 heures, et leur réputation et leur dossier s’en trouveraient entachés ».
Il exprime ensuite ses plus grands doutes quant à l’efficacité de la protection actuelle des lanceurs d’alerte, en raison de l’ampleur de la stigmatisation encore répandue parmi le personnel militaire. Selon lui, seul un lanceur d’alerte prêt à tout risquer et à publier des preuves indéniables en ligne pourrait briser le niveau de secret qui règne actuellement sur le sujet.
Il déclare ensuite que même lorsque des fonctionnaires de très haut rang affirment qu’il existe de prétendus vaisseaux mères extraterrestres lançant de plus petits engins dans l’atmosphère, il ne s’agit que d’une tentative d’obtenir des fonds des contribuables. Selon lui, ces fonctionnaires ont déjà accès à des photographies, mais « ils vont vous faire payer pour les avoir » et demander « un milliard de dollars pour l’étudier ». Il ajoute :
« Ils n’ont pas besoin de les étudier, ils doivent rendre les dossiers publics »
Chrissy Newton demande alors si cela concerne Lue Elizondo et Christopher Mellon, qui sont tous deux d’anciens hauts fonctionnaires, mais Burchett déclare que non, précisant que l’ancien directeur de l’AATIP, Lue Elizondo, et lui-même sont amis et qu’il pense que certains fonctionnaires essaient réellement de faire circuler l’information.
Il insiste ensuite sur le fait que depuis qu’il est au Congrès, le ministère américain de la Défense n’a jamais réussi à passer un seul audit financier, ajoutant que le Pentagone perd un milliard de dollars par an sans que personne ne le remette en question.
Interrogé sur ce qui se murmure dans les couloirs du Congrès, il déclare:
« Il y a probablement une demi-douzaine d’entre nous qui en parlent vraiment. La plupart des gens essaient simplement de m’humilier et de se moquer de moi […] quelqu’un va l’utiliser contre moi […] mais nous avons eu 13 quasi-collisions documentées de nos avions militaires, et nous parlons d’un avion d’une valeur de 50 millions de dollars ou plus […] et nous avons quelque chose dans notre espace aérien militaire que nous ne contrôlons pas, et pour moi, c’est très important, et c’est très effrayant de voir que personne ne semble s’en soucier. Ou peut-être qu’ils s’en soucient, mais on leur dit de ne pas s’en préoccuper publiquement ».
En ce qui concerne la raison pour laquelle il pense que ces supposés vaisseaux sont d’origine extraterrestre, il explique que dans l’état actuel du monde, s’ils venaient de Chine ou de Russie, ce serait échec et mat pour les États-Unis et l’Ukraine, car les autres les auraient déjà attaqués. Selon lui, les recherches effectuées sur ces vaisseaux présumés sont désormais contrôlés par des entreprises qui échappent à la surveillance des gouvernements :
« Je crois qu’il existe des dossiers quelque part, des photos peut-être, des engins à un autre endroit, et je pense que c’est un tout petit programme et que le nombre de personnes qui sont réellement au courant de ce qui se passe est compartimenté […] Il faudra […] un président fort […] quelqu’un qui a la volonté de dire : « Non, je ne vous crois pas », « Je vous coupe les vivres, apportez-moi ces informations »
Plan de Bataille
L’interview se termine par des notes lugubres concernant les excès du secret et de la corruption à Washington. Tim Burchett déclare ensuite que les meilleurs lanceurs d’alerte seraient les pilotes. Il insiste sur le fait que le meilleur moyen d’action serait de « les mettre devant tout le monde », car il ne fait pas « confiance au gouvernement pour faire avancer quoi que ce soit de substantiel ».
Il conclut :
« Nous avons besoin de connaître la vérité, nous avons besoin de transparence, et nous ne l’obtenons pas […] le mieux que nous puissions faire est de garder le débat vivant avec de vraies données scientifiques et de le garder hors des mains de ceux qui essaient juste de le tuer »
Image principale: Député du Congrès des États-Unis Tim Burchett par la Chambre des Députés des États-Unis burchett.house.gov, Domaine Public